"Au potager pour récolter plus, démultipliez votre surface.
Plus vous avez de plantes au même endroit, mieux elles se protègeront les unes les autres contre la chaleur et la sècheresse.
Si les rayons du soleil n'arrivent pas sur la terre, la terre ne sèche pas et la photosynthèse est au maximum.
Tirez profit des angles, des murs, des rebords pour cultiver en hauteur.
Par une bonne gestion de tous les coins négligés jusqu’alors, vous pouvez densifier vos cultures et imbriquer les légumes en les associant. Semez et replantez sitôt que la place se libère. Un planton de salade, c’est des feuilles en continu pendant des semaines ; en loger par-ci par-là, c’est assurer les vitamines dans son assiette.
Un jardin, même tout petit, si il est bien touffu, supportera la chaleur et deviendra un écosystème utile à la biodiversité.
Mieux utiliser l’espace, c’est mieux « soigner » son jardin et votre jardin vous le rendra !"
Gilles Clément: "Jardiner, c'est résister."
Les jardins de résistance c'est des jardins sans asservissement aux tyrannies du marché mais avec le souci de préserver toutes les diversités. Cultiver un potager nous remet dans une situation qui nous rééquilibre, qui nous rassure. Parfois ça correspond à une véritable économie de survie, comme à Détroit. Là-bas, ils ont réagi en humains intelligents, en se réappropriant leur alimentation.
Souvent, il s’agit d’un acte militant, contre la disparition et la spéculation sur les terres arables. On détruit le garde-manger. La situation est tragique. Quand on a des gens qui, de façon active ou réactive, font des potagers, ils résistent. Ils ont raison.
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